Le Romantisme dans "Asturias" d'Isaac Albéniz par Roman R.

 

Pendant le mois de mai et le mois de juin seront mis en ligne une série d’articles de recherche préparés par les élèves de Seconde 1 et de Seconde 12 du Lycée en Forêt dans le cadre de la grande exposition : « Le Romantisme en France et en Europe ». Chaque semaine, un ou plusieurs exposés seront publiés…

Voici le premier exposé de notre cycle d’étude consacré au Romantisme. Roman, élève de Seconde 1 (promotion 2011-2012) lui-même guitariste averti, a travaillé sur « Asturias » d’Isaac Albéniz…

Un exposé remarquable, fruit de recherches approfondies, que je vous laisse découvrir…


Présentation du travail

Cet exposé sur la musique espagnole pour guitare porte sur une œuvre romantique célèbre d’Isaac Albéniz (1860-1909), Asturias, retranscrite par Francisco Tárrega, non moins illustre virtuose de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle (1852-1909). J’ai souhaité centrer mes recherches sur la problématique suivante : en quoi cette composition jouée à la guitare peut-elle s’inscrire dans le romantisme ? Ce questionnement m’est venu alors que je travaillais sur la partition originale : la mélodie véloce d’Asturias, faite de notes piquées et répétées typiques du flamenco d’Andalousie, préfigure déjà la matière sonore du morceau retranscrit par Francisco Tárrega : Albéniz avait-il donc déjà l’idée de retranscrire le morceau à la guitare ? Tel a été le point de départ de mon analyse. Pour aborder au mieux cette étude, je vous conseille d’écouter le morceau original et sa transcription… Bonne lecture.

Roman (Classe de Seconde 1, mai 2012)

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Sommaire

Introduction

Conclusion

Notes et bibliographie

Annexes (publication ultérieure)

  • Asturias et la publicité
  • Biographie de Francisco Tárrega
  • Biographie d’Isaac Albéniz
  • Isaac Albéniz et Francisco Tárrega : une même passion pour la musique

Introduction

Existe-t-il un romantisme espagnol ? Cette question, maintes fois débatue (1), a été le point de départ de cette recherche. À ce titre, il m’a paru intéressant de travailler sur la musique d’Isaac Albéniz, et plus particulièrement sur « Asturias ». Retranscrit pour guitare par Francisco Tárrega, « Asturias » est également connu sous le nom de « Leyenda » (légende), pièce inquiète, passionnée et mélancolique. Cette grande page pianistique, romantique par excellence, appartient à la première Suite Espagnole composée par Albéniz en 1886 avec ses Souvenirs de Voyage (Recuerdos de viage). Asturias constituera également le « Prélude » des Chants d’Espagne composés en 1893. Tout l’enjeu de notre travail sera de démontrer la facture typiquement romantique de ce célèbre morceau. J’aborderai ce questionnement selon une triple perspective :

  1. Asturias, ou la passion lyrique du flamenco
  2. L’imaginaire de la fuite et le thème du voyage dans Asturias
  3. L’importance de la musique pour les romantiques : l’art musical d’Asturias

 
1.  Asturias, ou la passion lyrique du flamenco

Plus encore que la musique folklorique des Asturies, « Leyenda » évoque d’abord le flamenco (voyez à ce sujet l’ouvrage de Luis López Ruiz, Guide du flamenco, paru chez L’Harmattan en 2010). De fait, comment ne pas se laisser emporter, en écoutant Asturias, par les couleurs de l’Espagne et la sensualité de sa musique ? Non seulement, la rythmique entraînante exalte l’affectif et le lyrisme, mais les ornements musicaux semblent nous ensorceler dans une sorte de cante primitif, intense et passionnel.

Si Albéniz fut « l’un des grands poètes du piano » (2), la transcription de son Leyenda pour la guitare flamenca par Francisco Tárrega fait magnifiquement ressentir le chant et la mélodie de l’Espagne, c’est-à-dire l’atmosphère, le timbre, le rythme gravés à jamais dans le cœur d’Isaac Albéniz. Par ses effets sonores caractéristiques, c’est bien la guitare qui semble d’ailleurs s’imposer sur le piano, ce qui amènerait le non connaisseur à supposer qu’il s’agit de morceaux de guitare retranscrits pour piano alors qu’à l’origine c’est bien l’inverse.

À n’en pas douter, Asturias est la pièce qui nous fait le plus ressentir cette voix passionnée de la guitare. Comme il a été justement dit, Albéniz « a su admirablement assimiler et traduire un floklore incompris en son temps. […] C’est toute l’Andalousie avec ses paysages, ses couleurs, sa mélancolie barbare, son flamenco où se mêlent des sensations auditives, olfactives, visuelles […] » (3).

Cette sensualité harmonique, ce chant de l’âme, le danseur de flamenco asturien l’exprime très bien grâce aux claquettes et castagnettes. La danse, par moments polyrythmique, mélange allégresse et lenteur, excitation et calme, et semble presque envoûter aussi bien le guitariste exécutant le morceau que les danseurs. Moments indicibles, ineffables, aptes à exprimer une atmosphère et des images sublimant le réel référentiel pour s’épanouir dans un imaginaire impressionniste.

Si vous écoutez la première partie d’Asturias, (la partie rapide d’une virtuosité remarquable), vous aurez l’impression qu’Albéniz nous raconte une histoire… Imaginons un danseur de flamenco qui tente de faire la cour à une danseuse avec grâce et personnalité : il se lance à la conquête de celle-ci. Pendant toutes les variations qui combinent magnifiquement le mouvoir et l’émouvoir, celle-ci semble jouer avec lui, avec ses sentiments, sa passion, tournoyant dans une danse enflammée. Puis, dans la deuxième partie, plus lente, la danseuse use de son charme tout en repoussant le danseur. Il insiste, il est en proie au doute, il la prend dans ses bras, danse auprès d’elle, mais elle joue l’indifférente tout en le défiant dans une attitude posturale conquérante.

Alors, les motifs musicaux de la première partie reprennent avec autant d’excitation et de frénésie qu’au début. À chaque nouvelle vibration, le danseur, tel un héros tragique, met tout son cœur, il ne veut pas abandonner. Enfin, suit une dernière partie, mêlant le début du deuxième thème légèrement modifié et le début du premier thème, le tout exécuté avec plus de lenteur, comme si le danseur était fatigué, désespéré, à jamais vaincu : écoutez le lyrisme sentimental de ces notes répétées, si douloureuses et pathétiques… La danseuse a disparu, seul reste le danseur, être voué à la souffrance et à la solitude, à la recherche de cet amour inatteignable.

2.  L’imaginaire de la fuite et le thème du voyage dans Asturias

Asturias a été incorporé dans la Suite espagnole n°1 op. 47 qui est l’un des plus grands succès d’Albéniz. Éditée en 1886, elle contient des pièces composées souvent antérieurement. D’ailleurs Albéniz a eu l’idée de leur donner des noms de villes ou de provinces, de fêtes ou de danses de son pays. L’inspiration de ces morceaux a donc une très forte connotation espagnole. Nous retrouvons par exemple le style flamenco dans Granada, Sevilla, Càdiz, de même qu’Asturias ; la jota d’Aragon ; la seguidilla de Castillà ; la sardane de Cataluña, hommage à sa province natale… Ainsi, ce spicilège de huit morceaux constitue-t-il une incroyable conscience régionale, un voyage extraordinaire à travers l’Espagne, en utilisant les danses —jota, flamenco, seguidilla— les rythmes et mélodies caractéristiques du patrimoine ibérique.

Asturias : une allégorie des étapes de la vie

Isaac Albéniz à dix ans

La première partie du morceau, dont nous avons commenté précédemment la mise en ordre narrative, évoquerait presque ici l’ascension difficile et risquée d’une montagne des Asturies. On pourrait aussi noter la dimension très autobiographique du passage : cette ascension, ce pourrait être celle d’Isaac Albéniz lui-même, enfant solitaire à la recherche de son devenir identitaire. Leyenda, appartenant aux Souvenirs de voyage, pourrait à ce titre évoquer les nombreuses fugues du jeune Isaac Albéniz pour échapper à son père. Les documents biographiques que j’ai consultés montrent incontestablement la répulsion et l’ennui qu’Isaac trouve à sa vie alors qu’il n’a pas encore dix ans.

Depuis le début, son père l’utilise en effet afin d’aider pécuniairement sa famille ainsi que par orgueil. Mais, lorsqu’il atteint ses dix ans, il ressent le besoin de tout quitter, de conquérir le monde, de jouer de la musique suivant son humeur. Ainsi, son côté romantique, indépendant, voyageur et fougueux se révèle. De là cette importance du voyage pour Isaac Albéniz ainsi que la découverte des multiples paysages dont il s’est imprégné pour composer sa musique. Le nom Leyenda fait à cet égard penser à ce qu’on pourrait appeler « la légende d’Isaac Albéniz ». Il est donc possible d’imaginer, dans la première partie, Isaac fuyant son père et la société, rencontrant de nombreuses complications : la syntaxe sonore n’évoque-t-elle pas ces multiples références à l’enfance : la difficulté pour un enfant si jeune de lutter et de s’exprimer dans le monde des adultes, mais aussi cette révolte de l’adolescent, solitaire et incompris, qui pense ne plus avoir sa place dans un monde auquel il ne s’identifie plus…

Cliquez ici pour accéder à la remarquable biographie d’Albéniz établie par Yves Duchâteau

Dans la deuxième partie, l’enfant est en haut de la montagne devant un paysage fabuleux, fantastique, spectaculaire et inoubliable, qui apparaît comme une prise de conscience identitaire : plaisir transgressif de la liberté, de l’inconnu et du dépaysement total. Presque un autre monde… Isaac observe le paysage dans ses moindres détails afin de le graver dans sa mémoire. Il est indécis, il a toujours cette soif de découvrir cette région à la beauté infinie, soif d’aller plus loin, plus haut, il s’inspire de l’énergie de ce paysage afin de nourrir sa musique, appelée à rendre vie au récit mythique. Le premier thème reprend encore plus fort, plus vite : l’enfant continue son chemin à travers les montagnes abruptes, sous la chaleur suffocante ; des accords résonnent dans sa tête, l’Espagne et sa beauté absolue pénètrent en lui. Sa décision est prise, il fera connaître au monde entier par sa musique le cœur de l’Espagne : à travers cette allégorie psychologique qu’est Asturias, il y a comme une conscience musicale nationale et universelle qui apparaît ici : identité ibérique d’abord.

Un voyage dans le principaut des Asturies…

Si Asturias peut nous rappeler les danseurs de flamenco comme nous l’avons vu précédemment, il peut être aussi perçu comme un hommage à cette province septentrionale de l’Espagne (4). La région des Asturies est à cet égard très montagneuse et possède de magnifiques panoramas, aptes à faire ressentir le caractère authentique de l’Espagne. Entouré à l’ouest par la Galice, à l’est par la Cantabrie, et au sud par la Castille y León, le territoire asturien occupe dans l’histoire de l’Espagne une place à part, et la musique d’Albéniz hérite symboliquement de ce passé, propre aux traditions orales locales et apte à affecter celles-ci d’une identité collective propre.

Somiedo, dans les Asturies

La troisième partie du morceau, ample et solennelle,  est comme une méditation : au sentiment de la fuite du temps, de la vie éphémère de l’homme, le musicien romantique semble opposer les vastes mouvements de l’histoire. Un peu comme si Albéniz s’émerveillait devant des paysages de plus en plus éblouissants, dans cette vaste région aux couleurs de l’Espagne, il recherche le paysage idéal, paradisiaque qui touche à l’universalisme : les longues lignes musicales sinueuses suggèrent que la mélodie pourrait durer à l’infini, tant il y a de merveilles à découvrir dans cette région.

Mais Isaac doute et a peur que son père le rattrape. De fait, le premier thème reprend. Isaac trace sa route : le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay… Le final, toujours en suspens, montre qu’Isaac n’a de cesse de fuir, et le morceau semble continuer jusqu’à l’extrême du possible. Si la troisième partie peut faire penser qu’Isaac est retrouvé par son père, il n’abandonne pas son projet de voir le monde entier et de fuguer de nouveau. Il s’agit donc d’un éternel recommencement.

La mythologie romantique d’Asturias : Leyenda ou la légende d’Isaac Albéniz

Comme nous le comprenons, Asturias connote d’abord l’imaginaire. « Leyenda » signifiant légende peut ainsi évoquer dans la mythologie romantique un imaginaire total, dans un autre monde loin du réel, fait d’allégories et de symboles. Il existe d’ailleurs une importante mythologie asturienne, qui se prête à de nouvelles interprétations : Leyenda peut ainsi raconter une légende nous transportant dans un monde magique, fantastique, mystique qui donne à voir l’unité primordiale où la société n’a pas sa place. La contemplation de la nature se confond avec l’appréhension du divin : seuls les dieux et autres créatures, comme le Cuélebre (mi-dragon, mi-serpent : gardien des trésors cachés) et le Ñuberu (dieu des nuages et des orages), sont présents. La première partie peut donc raconter une aventure où un homme, seul, fuit ces personnages mythologiques sous un violent orage…

Puis, dans la deuxième partie, ayant réussi à leur échapper, il se repose et prend le temps de regarder, d’observer et de découvrir le paysage extraordinaire, merveilleux et irréel qui l’entoure. Il respire de nouveaux parfums qui le plongent dans une ivresse presque immatérielle. Il aperçoit des couleurs inédites, des formes originales. Une aura de flou l’enveloppe tel un rêve. Soudain, près d’une cascade surgit des xanas : nymphes aux cheveux blonds, vêtues de tuniques de lin blanc. Elles essaient de le captiver de leur voix mélodieuse, pour l’attirer et le noyer. Néanmoins, il reste vigilant car l’aventure et l’inconnu sont remplis de dangers. Il est dans une nature primitive, sauvage… Le premier thème revient, l’homme est retrouvé par les personnages mythologiques, et la poursuite reprend. La dernière partie, en suspens, montre ici que cet homme sera pour toujours condamné à fuir dans ce monde imaginaire : mais c’est une marginalité assumée car  il possède la chance d’être le seul à pouvoir l’explorer.

3.  L’importance de la musique pour les romantiques : l’art musical d’Asturias

Intéressons-nous pour terminer au but de l’art musical selon Albéniz. Comme nous l’avons vu, de multiples interprétations d’Asturias sont possibles, il y en a même une infinité correspondant aux états d’âme de chacun. La musique laisse donc libre cours à l’imagination. Si la musique est à ce point importante pour les romantiques, c’est qu’elle exprime d’abord leurs sentiments profonds, leurs émotions, leur malaise, leur insatisfaction. Le musicien romantique, tout comme le poète, nous fait aussi partager ses états d’âmes en utilisant un langage codé nourri par des notes, des nuances (crescendo, forte, piano,…), des mouvements lents ou rapides, des notes liées ou détachées (piquées) comme c’est le cas dans Asturias.

De surcroît, certains instruments comme le piano et peut-être plus encore la guitare peuvent modifier leur sonorité en enrichissant le travail sur le matériau musical : suivant l’endroit où le guitariste pince ses cordes par exemple, le son paraît tantôt neutre, langoureux, ou au contraire, métallique, passionné. Hugo disait de la forme qu’elle est « le fond rendu visible », et sans doute cette appréciation s’applique-t-elle très bien aux effets de style complexes d’ Asturias : ampleur dramatique, sentimentalité, nostalgie infinie… Comme nous l’avons vu en étudiant les aspects autobiographiques, la musique pour les romantiques est presque un psychodrame, tant elle investit le cœur et l’âme par l’expression de toutes ses nuances.

C’est bien ses états d’âme qu’Albéniz nous fait ressentir dans sa musique. Et sans doute il est vrai que le Romantisme, plus que tout autre art musical, plonge chaque personne dans l’idéal du compositeur. À ce titre, comme pour la poésie, la participation du récepteur est un élément essentiel de cette « psychologie de l’effet » (5) apte à procurer à celui qui sait écouter bonheur, mélancolie, joie ou tristesse. Le but de l’art est bien d’éveiller l’âme au plaisir musical : la musique est donc un intense moment de partage et de communion. Le musicien peut exprimer ses sentiments avec une tout autre voix, beaucoup plus mélodieuse, qui peut faire pleurer les plus sensibles et faire vibrer l’âme des spectateurs si le morceau est bien ressenti.

De cette communion spirituelle, Asturias nous semble un parfait exemple, tant le morceau par ses multiples reprises s’apparente à une sorte de quête de l’idéal. La musique semble alors un art d’extase et de ravissement, sublime, insaisissable, avec une dimension spirituelle et mystique proche du Sacré. Elle permet, comme dans les poèmes romantiques, d’échapper et d’oublier la vie pour partir à la conquête d’un idéal, inaccessible aux lois de l’ordonnance humaine. « Dérèglement de tous les sens » aurait dit Rimbaud, qui nous fait perdre la notion même du réel et du temps… Si la musique nous libère de toutes les obligations sociales, c’est qu’elle est d’abord, dans sa conception profonde, un art du déchiffrement. Ainsi, en filigrane de l’Espagne et de son folklore, apparaît dans Asturias un langage inédit, purifié, universel. À travers lui, le Romantique exprime sa sensibilité. Il en cherche les symboles…

Conclusion

Au terme de ce travail, interrogeons-nous une dernière fois : comme nous l’avons compris, l’Art Musical pour les romantiques et en particulier pour Isaac Albéniz, emprunte son matériel poétique à l’imaginaire. Si tout le monde n’a pas la chance de pratiquer un instrument, il est cependant donné à tous de l’écouter : c’est en ce sens que la musique, parce qu’elle fait appel à l’imaginaire, utilise le pouvoir allégorique des notes pour nous plonger, à travers un voyage spirituel, vers l’infini : Asturias est ainsi une quête de l’idéal, un langage sonore qui vise à reconstruire l’unité perdue. Gabriel Fauré écrivait de la musique qu’elle « consiste à nous élever le plus loin possible au-dessus de ce qui est. » Par sa force oratoire et spirituelle, Asturias nous paraît répondre parfaitement à cette définition.

© Roman R. Classe de Seconde 1 (promotion 2011-2012)
Notes
(1) Jean-René Aymes, Voir, Comparer, Comprendre : Regards Sur L’Espagne Des XVIIIe Et XIXe Siècles, Presses Sorbonne Nouvelle, Université de Paris  III. Voyez en particulier les pages 215 et s.
(2) Louis Aguettant, La Musique de piano : des origines à Ravel, © Albin Michel, Paris 1954. Présente édition : L’Harmattan « Les introuvables », Paris 1999,  page 356.
(3)  Madeleine Kahn, Lorenzo & L, La Compagnie Littéraire, Paris 2006,  page 62.
(4) Pour en savoir davantage sur les Asturies, consultez cet ouvrage : Henri Boyer, Christian Lagarde, L’Espagne et ses langues : un modèle écolinguistique ?  et plus particulièrement la partie consacrée à l’identité asturienne (page 151 et s.).
(5) J’emprunte l’expression à Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Écrits sur la Musique, L’Âge d’Homme, Lausanne (Suisse) 1985, page 13.
Sites consultés
http://www.terresceltes.net/Hevia.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Asturies
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Alb%C3%A9niz
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_T%C3%A1rrega
http://www.8notes.com/biographies/tarrega.asp

http://cvc.cervantes.es/actcult/albeniz/
http://www.gaudiallgaudi.com/FM005albeniz.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Isaac_Alb%C3%A9niz
http://www.pianobleu.com/albeniz.html
http://hervebillaut.blogspot.com/2005/01/albniz-selon-herv-billaut.html

http://www.albeniz.cat/files/Alb%C3%A9niz%20%20%C3%A9preuve%20guitarist%20classic.pdf
http://teosanz.blogspot.com/2009/04/le-romantiques-francais-et-la-musique.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chants_d%27Espagne

http://le-coin-des-envies.over-blog.com/article-mythologie-asturienne-el-culebre-37707679.html
http://le-coin-des-envies.over-blog.com/article-35497513.html

Merci aux musiciens, à mon professeur de guitare, et à toutes les autres personnes m’ayant donné leur avis et leurs idées afin de réaliser cet exposé sur la musique romantique à travers la guitare, l’Espagne et le morceau « Asturias ».
Roman R.

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Découvrez également ce poème de Roman R. : « Tempête guitariste« 

Publié par

brunorigolt

- Agrégé de Lettres modernes - Docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Prix de Thèse de la Chancellerie des Universités de Paris) - Diplômé d’Etudes approfondies en Littérature française - Diplômé d’Etudes approfondies en Sociologie - Maître de Sciences Politiques