L’écriture, c’est mon vrai pays, le seul dans lequel je vis vraiment, la seule terre que je maîtrise
Longtemps, j’ai eu du mal à communiquer avec les autres. J’ai commencé à écrire, à parler et à aimer en même temps, quand j’étais enfant.
Née d’une mère française et d’un père algérien, j’ai passé les quatorze premières années de ma vie en Algérie, pays dont je ne possédais pas la langue. J’étais une enfant sauvage, réservée, solitaire, et j’ai commencé à écrire sur moi pour compenser cette fuite de la deuxième langue, pour me faire aimer des autres, pour me trouver une place dans ce monde. C’était une forme de quête identitaire. L’écriture, c’est mon vrai pays, le seul dans lequel je vis vraiment, la seule terre que je maîtrise.
Lire le texte complet sur le site de l’Express livres.Crédit photographique : L'écrivaine Nina Bouraoui en 2005 (prix Renaudot). AFP/J. Demarthon
Publié par