Un Automne en Poésie… Saison 12… Aujourd’hui le poème de Michelle T.

Rêvélation
14 novembre 2022 – 17 décembre 2022

“Rêves et Révélation”
maquette graphique : Bruno Rigolt, © octobre 2022
(Peinture numérique et Photomontage à partir de Bansky (2005).

Les élèves de Première G7 et de Première STMG3 du Lycée en Forêt (Montargis) sont fiers de vous présenter la douzième saison de l’exposition « Un Automne en Poésie », manifestation d’art qui entend marquer de son empreinte la création littéraire lycéenne.

Les créations artistiques des élèves seront publiées
du lundi 14 novembre 2022 au samedi 17 décembre 2022.

Rêvélation ou la transmutation du visible vers l’invisible…

La thématique retenue pour cet atelier d’écriture invite à entrer dans les coulisses de la fabrication poétique. Parce qu’elle est associée au Ciel, c’est-à-dire à un processus de révélation, la poésie est l’art de la transmutation de la boue en or grâce au pouvoir des mots : au sein de leurs œuvres, et dans le sillage des Fleurs du Mal de Baudelaire, les élèves ont cherché à réenchanter et à réinventer le monde pour le rendre plus idéal… Ainsi comprise, la poésie devient quête spirituelle par laquelle s’opère la métamorphose de la boue en or, du banal vers l’extraordinaire, du visible vers l’invisible…

Plusieurs textes seront publiés chaque semaine, dans l’Espace Pédagogique Contributif
jusqu’au 17 décembre 2022 (dernière livraison).

Découvrez aujourd’hui le poème de Michelle T. (Classe de 1ère G7)
Mercredi 30 novembre : Luca M. (Classe de 1ère STMG3)
Vendredi 2 décembre : Enzo R. (Classe de 1ère STMG3)

  

Douloureuse existence

par Michelle T.
Classe de Première G7

              

Tellement libre en apparence
Mon paysage renferme un triste sourire
Rempli de désespoir et d’angoisse
Qui guide mes pas vers la lumière.

Périlleux parcours pour mener une vie de rêve
Parfois la tornade en emporte certains
Les entraîne vers le fond
Agrandit ma peine

Jusqu’au coucher du soleil
Une profonde douleur me déchire le coeur
Face à la tristesse quotidienne
Qui hante mes nuits.

Douces larmes tranchantes comme des lames
Qui laissent de profondes blessures
Tue notre sommeil, éveille notre stress
La nuit n’est plus qu’insomnie

Seule entre quatre murs étroits
Je rêve de nuages éclairés
Que le masque peut enfin tomber
Face à personne pour me juger.

« Seule entre quatre murs étroits
Je rêve de nuages éclairés… »

Illustration : Bruno Rigolt, d’après Man Ray “Tears”, 1933.

 

Publié par

brunorigolt

- Agrégé de Lettres modernes - Docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Prix de Thèse de la Chancellerie des Universités de Paris) - Diplômé d’Etudes approfondies en Littérature française - Diplômé d’Etudes approfondies en Sociologie - Maître de Sciences Politiques