Atelier d’écriture…
« Les mots qui s’évadent… »
Hommage au Surréalisme
Par la classe de Première STMG4
— Promotion 2011-2012 —
Deuxième livraison
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Comme vous le savez si vous suivez régulièrement l’actualité littéraire de ce blog, la classe de Première STMG4 du Lycée en Forêt a souhaité rendre hommage à travers cet atelier d’écriture au Surréalisme. La semaine dernière, les premiers textes rédigés par les étudiants ont été présentés. Voici la deuxième livraison.
Pour accéder aux premiers textes publiés et lire la présentation de la démarche adoptée par la classe, cliquez ici.
Bonne lecture…
← Dans ce texte publié en 1929, André Breton propose une nouvelle réflexion sur le langage comme remise en cause complète du rationalisme. Voir aussi le texte du premier Manifeste (1924).
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Prochaine livraison : samedi 19 mai 2012.
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Pour montrer la neige
par Dylan B.
Au moment de partir en voyage
Pour sortir de l’horizon
Ainsi plein de souvenirs tirés d’une mémoire
Sur le sable
Le visage plein de luxe, de lune et d’argent
Pour montrer la neige
Aux lèvres gercées de la mer…
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La brise m’embrasse à flot flottant
par Lamya E. B.
Ta chevelure telle un soleil de midi éclaire ma face obscure
Ta chevelure comme un soleil purement chaud…
Comme une joie de vie supérieure à celle de l’Homme.
Seulement là s’opère une sorte de symbiose harmonieuse :
La meilleure façon d’aimer c’est de ressentir les mêmes désirs
Que l’oiseau disparaissant à la belle étoile.
Mais le sais-tu : la première femme fut celle retrouvée
Dans les bras du monde de la mélancolie.
Et moi je dis OUI, car la brise m’embrasse à flot flottant…
“La meilleure façon d’aimer c’est de ressentir les mêmes désirs
Que l’oiseau disparaissant à la belle étoile…”
(Cliché photographique : Bruno Rigolt)
La paix vivra demain
par Mahroua C.
L’amour rose de sang est souvent l’œuvre de la réalité
L’or intérieur efface la jeune tiédeur de la femme si âgée :
La lassitude attend le voyage électrique
Vernis rouge, sourire de la paix morte
La flamme de mes yeux voulait voir les merveilles :
Le soleil des lèvres parfois arraché,
Les talons de la folie courir comme un nuage
Encre triste
par Antoine B.
La plume flotte sur le cahier :
J’écris étonné la rime de l’ailleurs
Souvenir rigoureux libre d’orthographe
La forme des étoiles étonne les avions
Attrapés d’oubli d’encre triste
Cœur parti, dur charme foncé
Comme un adieu à jamais :
Le stylo bleu suit la route de la guerre…
Pour feuilleter l’ouvrage dans Google-livres, cliquez ici →
Sous un abri de paradis
par Laura L.
Sous un abri de paradis
Le soleil qui fuit devient le vent interminable de l’amour.
Le vol des soldats anime cette volupté
Qui assombrit les paquetages nuageux
Desquels on observe un voyage de moutons
Dormant sensiblement comme un enfant
À l’aube de la guerre :
Le soleil s’est éteint pour elle…
La tristesse de la nuit
par Timothée L. F.
Étrangère mélancolie des étoiles
Sur un chemin de sentiments essoufflés
Dans la poussière des mots effacés
Ô limites nostalgiques d’un amour absurde
L’encre coule telle une larme sur la feuille qui se fane
Et certains nuages pleurent
Sous l’emprisonnement de la nuit…
“Étrangère mélancolie des étoiles…”
Vincent Van Gogh, “La nuit étoilée”, 1889
Magnificence pourpre
par Mahawa G.
Près d’une colline verte,
J’ai rencontré tes yeux aussi purs qu’une rose rouge.
J’ai tenu tes mains d’une blancheur semblable
Aux épices brunes de l’orient
Ma tristesse s’allonge dans la nuit,
La société tombe telle des pétales tristes
Qui sourient comme des femmes patientes
Au soleil de l’amour :
Magnificence pourpre de l’humanité éternelle !
Accourir les yeux pleurants
par Aurélie V.
Illustration sur une idée d’Aurélie, d’après une planche extraite du manga Code Geass, tome 1
La mise en ligne de la deuxième livraison est terminée. Prochaine livraison : vendredi 25 mai 2012. Pour lire les textes de la première livraison, cliquez ici.
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