Un automne en Poésie
— Saison 3 —
Cinquième livraison
Seconde 1, Seconde 12
Lycée en Forêt (Montargis, France)
Les élèves de Seconde 1 et de Seconde 12 du Lycée en Forêt sont fiers de vous présenter l’édition 2012 d’«Un automne en Poésie», événement désormais incontournable qui marque comme chaque année l’actualité littéraire lycéenne. Puisant leur inspiration dans le message du Romantisme et du Symbolisme, les jeunes étudiant(e)s ont souhaité mettre en avant l’écriture poétique comme exercice de la liberté : liberté du rêve, des grands infinis ; liberté du cœur et des sentiments ; liberté aussi des jeux sur l’image et le non-dit, l’inexprimable, l’ineffable du mot…
Voici la cinquième et dernière livraison. Bonne lecture.
Information : Un certain nombre de difficultés techniques ont retardé la publication des textes ainsi que l’actualisation du site. Le retour à la normale se fera progressivement. Merci de votre compréhension.
- Pour lire les poèmes de la première livraison, cliquez ici.
- Pour lire les poèmes de la deuxième livraison, cliquez ici.
- Pour lire les poèmes de la troisième livraison, cliquez ici.
- Pour lire les poèmes de la quatrième livraison, cliquez ici.
NetÉtiquette : comme pour l’ensemble des textes publiés dans l’Espace Pédagogique Contributif, les poèmes des étudiant(e)s sont protégés par copyright. Ils sont mis à disposition des internautes selon les termes de la licence Creative Commons Paternité (Pas d’utilisation privée ou commerciale, pas de modification). La diffusion publique est autorisée sous réserve de mentionner le prénom de l’auteur, l’initiale de son nom, la classe, l’établissement ainsi que la référence complète du poème cité (URL de la page).
Cristallisation amoureuse
Capucine B.-L.
Classe de Seconde 12
Sulfure discret, il avait conscience que
Ses yeux ténébreux révélaient une passion charnelle.
Il cachait sous sa peau de cristal
Le souvenir d’un passé enneigé que j’ai découvert peu à peu.
Effet de bris de glace, ses lourdes paupières portaient
Le désir d’être aimé.
Les larmes heureuses de mon visage
Fleurissaient ce chagrin mortel.
Effet de bris de larmes :
J’espérais, mais il est parti sans se retourner.
Mon plaisir éclate, formé d’un empilement ordonné
De larmes précieuses.
Apparaissent les cristaux incommensurables de la solitude.
Cristallisation amoureuse de ma conscience
Qui m’envahissait…
« Mon plaisir éclate, formé d’un empilement ordonné
De larmes précieuses… »
J’écris mes rêves…
Paola M.
Classe de Seconde 12
J’écris mes rêves à contresens
Je rêve ma vie en m’éveillant,
Pas de réponse à mes questions
Décolorées à l’eau de vie.
Couleurs inversées, délires démodés
Je maudissais l’ubiquité de mon cœur
Je mourais de l’envie d’un soupir seul
La réalité a menti derrière son masque d’or
J’ai prié en secret les vanités du monde
Étalées ou enlacées
Je me laisse transpercer par tes lèvres de pureté :
Apprendre à voir, apprendre à comprendre
Apprendre à fermer les yeux,
À aimer.
« Couleurs inversées, délires démodés,
Je maudissais l’ubiquité de mon cœur… »
Ne serait-ce qu’un instant…
Sabrina P.
Classe de Seconde 12
[TEMPS]
Au sommet, l’ivresse d’une solitude attendue
Doux parfum de cette nature énigmatique.
L’abstraction de la raison, de mes semblables est un choix
SANS REGRET.
Une étendue de silence :
J’ai senti le vent glacé
Prendre possession de ma chair
Hurlements de bonheur : me voici à l’inconnu perdu
De mon cœur aux désirs de sentiments.
Seul l’écho de l’ailleurs est la voix qui me revient.
Vie sauvage, laisse-moi te serrer dans mes bras !
Mes yeux sont enivrés par la perfection,
Par les tendres coutumes de la verdure,
Par les reflets de la source qui nageait dans l’inspiration.
Sous l’arbre de tendresse, mon esprit s’enflamme :
J’ai senti la longue phrase doulourouse de ces brumes
Qui transportaient une pluie de charme
Sublime et nostalgique.
À peine ai-je eu le temps de te regarder…
« Une étendue de silence : j’ai senti le vent glacé…
Me voici à l’inconnu perdu de mon cœur… »
Un parfum inexplicable de cannelle…
Léa G.
Classe de Seconde 12
Tout a commencé un soir,
Ce soir, je l’ai appelé « le Soir de tes yeux »,
De tes yeux bleus.
Un vent glacé, un vent d’amour figeait nos paroles
Et mon être fut marqué à jamais
Par ta présence. Amour fusionnel naissant,
Et puis la peur incessante de perdre l’être aimé
Et ce manque permanent :
Une distance insupportable,
Un parfum inexplicable de cannelle
Des paroles à faire chavirer le soir,
Le soir de tes yeux…
« Des paroles à faire chavirer le soir… »
(ill. d’après Magritte, “Le poison“, 1939)
La numérisation de la cinquième livraison est en cours.
Crédit iconographique : © Bruno Rigolt pour l’ensemble des illustrations (sauf mention contraire).
NetÉtiquette : comme pour l’ensemble des textes publiés dans l’Espace Pédagogique Contributif, les poèmes des étudiant(e)s sont protégés par copyright. Ils sont mis à disposition des internautes selon les termes de la licence Creative Commons Paternité (Pas d’utilisation privée ou commerciale, pas de modification). La diffusion publique est autorisée sous réserve de mentionner le prénom de l’auteur, l’initiale de son nom, la classe, l’établissement ainsi que la référence complète du poème cité (URL de la page).
Publié par