La classe de Première ES1 est fière de vous inviter à partager un moment poétique autour du Symbolisme. Préparée en décembre, cette exposition a été présentée pour la première fois lors de la journée Portes ouvertes du lycée, le samedi 20 mars 2010. Certains textes ont bénéficié de quelques remaniements depuis. Je vous invite à découvrir aujourd’hui ces écrits, dont certains sont d’une très grande force tant sur le plan littéraire qu’artistique. Pour accéder à la première partie de l’exposition, cliquez ici.
Deuxième et dernière livraison
Bonne lecture à toutes et à tous !
Poèmes Symbolistes
(suite)
par la classe de Première ES1
Se révèle obscurité l’enfance
par Deborah P.
Clé du bonheur au mal-être
Nous emprisonne perpétuellement
Tout est-il déterminé par l’ambiance du berceau ?
Etre gai, malheureux… C’est l’héritage des parents
L’ambiance familiale
Qui définit le mental
Une route, un carrefour : à droite ? A gauche ?
La conséquence enfantine agira sur toute la vie…
Se révèle obscurité l’enfance
Dans la route devenue dépendance…
L’Avant
par Astrid P.
A-t-on vraiment rêvé de vivre les souvenirs ?
S’il se pouvait encore que rien n’ait réveillé
La solitude encrée par la plume du temps.
S’il se pouvait que tes yeux soient plus limpides
Que les clartés d’après la pluie.
Mais le temps est la douce perfection comme des mots d’adieu
C’est là que la fin a commencé ;
Je me suis endormie dans la mort à demi
Là où la naïveté de l’azur
Explore d’éternelles gloires faussées…
Parfums de l’été
par Rosanne C.
Parfums de l’été comme une rose éclose à peine
Été dans lequel débutait le périple des baroudeurs :
La vie semblait atteindre d’extrêmes grandiosités
Rappelant le chant d’une ode pianotée…
Sans connaître la direction ni la route nous allions
De lieux en lieux vers l’inconnu
Découvrant le miel de la vie…
L’océan s’envole
par Émeline H.
Souvent l’inconscient fait sombrer la mémoire
Quand l’océan s’envole vers des milliards d’étoiles.
Je navigue à travers des poissons rougeoyants
Ma volonté bleuie face à l’élégance du soleil.
Ma solitude s’enfonçait dans des brises légères…
De tristesse et de vent
par Maxime S.
Les azurs somptueux
S’élèvent des cimetières dans un rayon de soleil
Pour continuer de vivre par delà les fossoyeurs
Comme des dragons aux couperets d’acier
Chantent et dansent
Comme des marguerites ivres
De tristesse et de vent.
Anaphore de l’eau
par marie B.
L’anaphore de l’eau construite à partir d’un ruisseau
Réveille le côté fruité des galets.
La violence des regrets reste le plus beau voyage…
Dans le lointain proche de l’espoir
par Fanny B.
Étrange sensation d’obscurité
D’où me venait la lumière de ton histoire :
Une distance noire remplie de déception
M’enivrait jusqu’à la solitude.
Je restais seule chaque soir
Dans le lointain proche de l’espoir
Un choix d’expression autre que le regard
Me portait sur la musique de l’âme
Comprendras-tu ce que tu ne penses toi-même
Ce que tu n’oses faire :
Oublier la déception flagrante
Des musiques trop entendues.
Comme un hiver sans phrase
par Noémie B.
Je me souviens encore de l’enfance
Comme un hiver sans phrase
Le passé joyeux de l’enfant
Une humeur vagabonde et d’invisibles morts
Soudain, je repense aux souvenirs en loque de la vérité
À la magie féérique dans ce miroir brisé…
Sourire à la mer
par Agathe B.
La poésie de l’Adieu est la peine du souvenir…
Oublier l’orage pour sourire à la mer,
Marcher avec la joie et manger la peur
Chanter la mort, comme un au-revoir à la vie
Un cœur rempli de bonheur aux portes du paradis
Un passé bleu, tant aimé
La photographie d’un sourire, émerveillé de soleil
Des souvenirs arc-en-ciel
Un homme rose pulmonaire disparu gentiment…
La clarté du soleil embrassait l’océan
Et le chant de la solitude éveillait mes larmes…
J’espère te revoir
par Alexandrine L.
Un accident qui arrive et la vie devenue noire
L’amie dans le coma dévisagée
Mes larmes coulent dans la mer
Le caractère effacé oublié
Mes pensées s’assombrissent dans l’obscurité
Mes sentiments sont incrustés en toi…
J’espère te revoir…
Une chanson de tragédie
par Éléonore G.
Le mystère des feuilles tranquilles est la clé
De l’hémisphère de l’amour hypnotique
Et la solution de l’élément Lumière.
Énigmatique comme
La symphonie de l’amour,
Le voyage sacré de l’eau
L’ironie de la bulle…
Mais la musique du navire était une chanson de tragédie
Et les rouges rayures de l’écume
Envolaient la pulsion des vents.
Son visage est de ciel
par Jordan P.
Une déesse paraît sous mon âme
Son regard éclaircit l’horizon,
Son visage est de ciel.
Ses cheveux de soleil transcendent mon cœur
D’un indicible bonheur.
La déesse emporte dans son sourire
La vie et les ciels impuissants
Et les lunes et les hivers et les vents…
Comme une envie de partir…
par Deborah P.
La sombre nuit dangereuse comme une envie de partir
Dans la clarté des paradis
Immenses comme ces mers bleues du sud de la France.
Là-haut, de belles étoiles
Sans surprise
Des lendemains où lâche prise
Le cours de la vie…
Musicalité du soir
par Johanna D.
La musicalité du soir est mélancolique
Sans son bien aimé.
Sa souffrance est d’une beauté suprême :
Un mal-être rebelle se met à lui parler.
Quand elle voit ce soleil encore vivant,
Un amour triste envahit son cœur ;
La puissance de ses sentiments
La fait voyager
Intensément…
Le poème sourit au vent
par Marie B.
L’ébullition bleue du désert hante la blondeur du soleil
Et fait pétiller les clartés furtives du poème.
Le poème sourit au vent…
Amour friable
par Émeline H.
Le rideau se lève sur une vague étrange
Le feuillage des étoiles tombe de la lune
L’amour friable s’effrite sur l’astre amer
Les larmes enchantées sont prisonnières du rivage
Le cœur argenté de la nuit fait tomber le voile de l’innocence
Les vents se brisent
La clé de l’amour ouvre la porte.
Parfums d’une chanson
par Éléonore G.
Il faut vivre les saisons
Comme un mystère qui refuse de se taire
Comme les parfums d’une chanson
Qui jamais ne finirait,
Comme une mélodie ensorcelée par ton regard,
Comme la flamme du soleil
Éblouie de ton sourire énigmatique et tranquille.
Dans le turquoise du soleil
par Louis de B.
Départ, envol, espoir et renouveau
Illusion et véritable chemin de vent
Le désir n’est que déroute, recherche éperdue
Parfois imaginée au travers d’une fenêtre :
Alors soudain le turquoise du soleil
Reflète l’or de la mer
Soudain, la rapide échappée d’instants ressuscités
Soudain, une éphémère liberté
Conditionnelle
Retour au passé
par Fatimatabintou D.
L’image de mes paupières
Formant un chemin tel une muraille
En direction de ce visage heureux…
Le regard tourné vers les plaines ;
L’histoire d’une foudre de cris
Perdus au milieu des trottoirs
Rejoignant les autres cartes
Dans l’oubli des noms,
Dans les mémoires délaissées…
la numérisation des textes est terminée.
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