Support de cours et entraînement BTS : Rêve, imagination sociale et utopie

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BTS/Épreuve de Culture générale et Expression
Thème 2014 > 2015 : « Cette part de rêve que chacun porte en soi »
      

Entraînement BTS
Rêve, imagination sociale et utopie

          

Support de cours

Forgé par Thomas More en 1516¹, le terme d’utopie renvoie à un hypothétique pays du bonheur qui n’existerait dans aucun lieu. De façon plus générale, le concept d’utopie apparaît comme la dimension politique du rêve : monde idéal dans lequel l’humanité, exempte de tous les maux, connaîtrait enfin le bonheur dans le paradis terrestre.

D’un point de vue idéologique, l’utopie est donc sous-tendue par le rêve. Comme le rappelle Thomas Seguin² à propos du philosophe Louis Althusser, « À travers l’idéologie, les hommes expriment, non pas leurs rapports à leurs conditions d’existence, mais la façon dont ils vivent le rapport à leurs conditions d’existence. Ce lien imaginaire au réel, institué par l’idéologie, va influencer les formes de subjectivité par la construction de représentations quant au rapport à soi, au rapport aux autres, aux rapports au monde et au temps, par lesquels l’individualité sera vécue et représentée ».

De fait, comme il a été justement remarqué³, « l’utopie actualise l’acception du rêve comme construction de l’imagination à l’état de veille, au sens où ce lieu de l’utopie, parce qu’il n’existe pas, invite d’autant mieux à l’idéalisation. Celle-ci a pour objet l’organisation sociale du lieu, entendue bien souvent dans une perspective macrostructurelle : ce sont tous les rouages de la vie sociale qui sont « rêvés ». D’où son caractère éminemment mobilisateur.
Mais la mobilisation, lorsqu’elle se produit, n’est pas sans risque. L’utopie
a pour vocation de projeter un idéal social, non de le réaliser ».

Si le rêve et l’imagination sociale semblent donc en interaction profonde quand on aborde la question de l’utopie, il faut pourtant se rendre à l’évidence : le rêve utopique imaginé par Thomas More est d’abord un non-lieu lui-même en marge de l’histoire : tel est le sens qu’il faut attribuer par exemple à l’utopie d’Eldorado (doc. 6) : sur le mode imaginaire, Voltaire propose à la réflexion du lecteur des fondements idéologiques qui sont ceux du pragmatisme* des Lumières, mais l’utopie d’Eldorado ne saurait être réalisée concrètement au risque de détourner les valeurs pour lesquelles se battent les philosophes des Lumières. Nombre d’utopies sont en effet de graves illusions idéologiques : c’est ce que dénonce le roman d’anticipation d’Eugène Zamiatine, Nous autres (doc. 5), dont s’inspirèrent Huxley (Le Meilleur des mondes) et Orwell (1984).

Comme nous le comprenons, dérive de la pensée utopiste un profond ressentiment contre le réel : de là le rêve rationnel et techniciste d’un système social idéal obnubilé par la suppression des dimensions existentielles de l’espace et du temps humains. Il n’est dès lors pas étonnant qu’en se donnant les apparences abstraites de l’éternité, les utopies fonctionnent comme une forteresse paranoïaque de surveillance, hantée par la peur du hasard, la puissance et l’omniscience de Dieu.

En ce sens, leur réalisation, parce qu’elle pousse aux extrêmes l’abstraction et la rationalité, porte les stigmates du cauchemardesque : société de la transparence totale, mais qui est aussi celle de l’obstacle et de l’enfermement. À la perfectibilité sans limites des « édifices publics élevés jusqu’aux nues », des « marchés ornés de mille colonnes », des « grandes places » de l’Eldorado voltairien répond le quadrillage disciplinaire de la cité idéale de Le Corbusier (doc. 4).

Comme le rappelle Jean Servier (doc. 3), « l’utopie se caractérise par l’accent particulier donné à la connaissance rationnelle, poursuivant en cela sa fonction de rêve apaisant négateur de toute anxiété ». Mais on ne saurait confondre le progrès de la connaissance avec le progrès moral de l’humanité : ainsi, le rêve utopique d’une harmonie universelle aboutit paradoxalement à une sorte d’univers concentrationnaire marqué par la pensée unique, l’obsession sécuritaire, et la surveillance panoptique. 

Tout travail sur les rapports entre rêve et utopie invite finalement à une réflexion épistémologique majeure : le rêve est-il un luxe encore possible dans l’utopie ? Je vous renvoie à ces propos éclairants d’Anne Staquet (doc. 1) : « si l’utopiste expose son rêve d’un monde idéal, il faut remarquer qu’en utopie il est interdit de rêver ».

La vérité ne se connaît que par l’action. De fait, le rêve peut-il avoir sa place dans un système social où le conditionnement au bonheur obligatoire s’est érigé en valeur morale ? Où l’idée d’une prédictibilité des comportements humains préfigure la fin même de l’Histoire ? De l’utopie à l’uchronie, il n’y a qu’un pas…

© Bruno Rigolt
Espace Pédagogique Contributif/Lycée en Forêt (Montargis, France), octobre 2013

1. Voir à ce sujet : Jean-Yves Lacroix, L’Utopia de Thomas More et la tradition platonicienne, Librairie philosophique Jean Vrin, Paris 2007, particulièrement les pages 11 et 21.
2. Thomas Seguin, Politique postmoderne : Généalogie du contemporain, L’Harmattan « Logiques sociales », Paris 2012, page 72.
3. Jean-Louis Tilleuil, « La paralittérature : un réservoir de mythes pour le rêve européen ? », in Utopies, imaginaires européens,  Études réunies et présentées par Paul-Augustin Deproost et Bernard Coulie, L’Harmattan, Paris 2002, page 104.
|*| Pragmatisme : mot créé par le philosophe Charles S. Peirce (1839-1914) : affirmation selon laquelle on ne connaît réellement que par l’action.


          

Travaux d’écriture           

Synthèse
Vous rédigerez une synthèse concise, ordonnée et objective des documents suivants.

Écriture personnelle (deux sujets au choix)
Vous répondrez dans un travail argumenté en appuyant votre réflexion sur les documents du corpus, vos lectures de l’année et vos connaissances personnelles.

  1. Selon vous, quelle est la part de liberté pour l’être humain dans l’utopie ?
  2. L’utopie est-elle la fin du rêve ?

Corpus

  • Document 1. Anne Staquet, L’Utopie ou les fictions subversives, 2002
  • Document 2. Roberto Barbanti et Claire Fagnart (sous la direction de), L’Art au XXe siècle et l’utopie, 2000
  • Document 3. Jean Servier, L’Utopie, 1979
  • Document 4. Le Corbusier, « Ville contemporaine pour trois millions d’habitants » (1922)
  • Document 5. Eugène Zamiatine, Nous autres, 1920
  • Document 6. Voltaire, Candide ou l’optimisme, chapitre 18 : « L’utopie d’Eldorado », 1759

 ♦ Document 1. Anne Staquet, L’Utopie ou les fictions subversives, 2002

Non seulement les utopiens ne sont pas des artistes, mais leur vie même est généralement organisée à l’extrême : c’est au point que la plus petite fantaisie leur est interdite, non pas, bien sûr, par règlement, mais parce que tout est déjà prévu et organisé. Il ne reste en fait dans les utopies aucune place ni au hasard ni au contingent. Ce trait s’explique généralement par le fait que l’utopie est l’œuvre de la raison et il est sous-entendu que la raison exclut le hasard, la fantaisie et le contingent. Cela est évidemment faux. Le fait que la fantaisie et le contingent existent évidemment chez l’utopiste lorsqu’il élabore son utopie en est déjà une preuve suffisante. Si celui-ci est un philosophe, il est aussi un artiste, un créateur. Les utopies nées de la volonté de réduire le temps de travail et de permettre à chacun de s’instruire n’apportent pas les mêmes solutions au même problème. Il y a donc bien une part de fantaisie et de contingence de la part de l’auteur. D’ailleurs, il suffit de voir l’invention dont certains auteurs ont fait preuve pour s’en convaincre. Pourtant, ce qui semble être vrai pour l’utopiste ne l’est pas pour l’utopien. Il y a une différence fondamentale entre eux.

Cette différence entre les uns et les autres se retrouve aussi dans ce que j’appellerais le paradoxe du rêve. En effet, si l’utopiste expose son rêve d’un monde idéal, il faut remarquer qu’en utopie il est interdit de rêver. On pourrait justifier cela par le fait que les utopiens doivent toujours être occupés soit à travailler soit à s’instruire. Mais cet argument n’explique rien, car comment se fait-il alors qu’ils doivent s’occuper sans cesse ? En fait, si le rêve est banni du pays d’utopie, c’est parce qu’il constitue quasiment une contestation du système. Si, dans le meilleur des mondes, on éprouve le besoin de rêver, c’est parce que le monde dans lequel on se trouve n’est certainement pas parfait. Rêver consisterait donc à contester la perfection du monde idéal. Pourtant, l’utopie est de l’ordre du rêve, mais d’un rêve dans lequel le rêve est interdit.

Anne Staquet, L’Utopie ou les fictions subversives
Éditions du Grand Midi, Zurich (Suisse)-Québec (Canada) 2002, page 154.

♦ Document 2. Roberto Barbanti et Claire Fagnart (sous la direction de), L’Art au XXe siècle et l’utopie, L’Harmattan (coll. Art 8), Paris 2000
Depuis la page 30 [haut de page, « Trop souvent, rappelons-le, l’utopie est traitée comme une espèce de rêverie »] jusqu’à la page 32 [haut de page → « la rationalité du désir) »].

♦ Document 3. Jean Servier, L’Utopie, 1979

L’utopie se caractérise par l’accent particulier donné à la connaissance rationnelle, poursuivant en cela sa fonction de rêve apaisant négateur de toute anxiété. Peu à peu, les utopistes ont conçu un développement illimité de la science, du perfectionnement des techniques et, du même coup, des possibilités d’action de l’homme. Le rêve a dépassé la réalité sans pour autant la prévoir […].

La science-fiction est, comme l’utopie avec laquelle elle présente d’indéniables analogies, à la fois un genre littéraire et l’expression d’une époque : un rêve de l’occident.
[…] Les utopistes attendent de la machine qu’elle facilite la vie de l’homme en lui laissant le temps de cultiver son esprit, d’améliorer son corps et son âme. Le progrès technique devient le moyen de perfectionner l’homme. Lorsque Mercier¹ fait du télescope « le canon moral qui a battu en ruine toutes les superstitions », il résume la pensée du siècle des Lumières. Fourier² annonce une humanité régénérée par la science, dotée même d’un sixième sens, « comme les habitants des autres planètes » — ce dont il ne savait rien.
[…] Ainsi, la science et la cité radieuse sont étroitement liées dans la pensée des utopistes.

La nature est domptée, entièrement soumise à l’homme. Les maladies sont vaincues et « l’énigme douloureuse de la mort », comme dit Freud, est purement et simplement niée en tant qu’énigme. Ce que Freud appelle le narcissisme naturel de l’homme peut se développer librement, car le citoyen de la cité radieuse, grâce à la science, ne se sent plus ni faible ni désarmé devant la nature, il est protégé contre l’écrasante suprématie de la nature.

Jean Servier, L’Utopie
PUF, collection « Que sais-je ? », Paris 1979, pages 73-75.

♦ Document 4. Le Corbusier, « Ville contemporaine pour trois millions d’habitants » (1922)
Voyez aussi cette page qui présente un texte important du Corbusier.

© FLC / VG Bild-Kunst, Bonn, 2007

♦ Document 5. Eugène Zamiatine, Nous autres, 1920
Pour une présentation de l’ouvrage, voyez cette page.

NOTE 1
Une annonce. La plus sage des lignes. Un poème.

Je ne fais que transcrire, mot pour mot, ce que publie ce matin le Journal national :

La construction de l’Intégral sera achevée dans 120 jours. Une grande date historique est proche : celle où le premier Intégral prendra son vol dans les espaces infinis. Il y a mille ans que nos héroïques ancêtres ont réduit toute la sphère terrestre au pouvoir de l’État Unique, un exploit plus glorieux encore nous attend : l’intégration des immensités de l’univers par l’Intégral, formidable appareil électrique en verre et crachant le feu. Il nous appartient de soumettre au joug bienfaisant de la raison tous les êtres inconnus, habitants d’autres planètes, qui se trouvent peut-être encore à l’état sauvage de la liberté. S’ils ne comprennent pas que nous leur apportons le bonheur mathématique et exact, notre devoir est de les forcer à être heureux. Mais avant toutes autres armes, nous emploierons celle du Verbe.
Au nom du Bienfaiteur, ce qui suit est annoncé aux numéros de l’État Unique :
Tous ceux qui s’en sentent capables sont tenus de composer des traités, des poèmes, des proclamations, des manifestes, des odes, etc., pour célébrer les beautés et la grandeur de l’État Unique.
Ce sera la première charge que transportera l’Intégral.

Vive l’État Unique. Vive les numéros. Vive le Bienfaiteur !

J’écris ceci les joues en feu. Oui, il s’agit d’intégrer la grandiose équation de l’univers ; il s’agit de dénouer la courbe sauvage, de la redresser suivant une tangente, suivant l’asymptote, suivant une droite. Et ce, parce que la ligne de l’État Unique, c’est la droite. La droite est grande, précise, sage, c’est la plus sage des lignes.

Moi, D-503, le constructeur de l’Intégral, je ne suis qu’un des mathématiciens de l’État Unique. Ma plume, habituée aux chiffres, ne peut fixer la musique des assonances et des rythmes. Je m’efforcerai d’écrire ce que je vois, ce que je pense, ou, plus exactement, ce que nous autres nous pensons (précisément : nous autres, et NOUS AUTRES sera le titre de mes notes). Ces notes seront un produit de notre vie, de la vie mathématiquement parfaite de l’État Unique. S’il en est ainsi, ne seront-elles pas un poème par elles-mêmes, et ce malgré moi ? Je n’en doute pas, j’en suis sûr.

J’écris ceci les joues en feu. Ce que j’éprouve est sans doute comparable à ce qu’éprouve une femme lorsque, pour la première fois, elle perçoit en elle les pulsations d’un être nouveau, encore chétif et aveugle. C’est moi et en même temps ce n’est pas moi. Il faudra encore nourrir cette œuvre de ma sève et de mon sang pendant de longues semaines pour, ensuite, m’en séparer avec douleur et la déposer aux pieds de l’État Unique.

Mais je suis prêt, comme chacun, ou plutôt comme presque chacun d’entre nous. Je suis prêt.

Eugène Zamiatine, Nous autres, 1920
Quatrième  édition, Gallimard, Paris 1929. Traduit du russe par B. Cauvet-Duhamel.
Pour accéder au livre électronique, cliquez ici.

♦ Document 6. Voltaire, Candide ou l’optimisme, chapitre 18 (extrait) : « Ce qu’ils virent dans le pays d’Eldorado », 1759

Vingt belles filles de la garde reçurent Candide et Cacambo à la descente du carrosse, les conduisirent aux bains, les vêtirent de robes d’un tissu de duvet de colibri ; après quoi les grands officiers et les grandes officières de la couronne les menèrent à l’appartement de Sa Majesté, au milieu de deux files chacune de mille musiciens, selon l’usage ordinaire. Quand ils approchèrent de la salle du trône, Cacambo demanda à un grand officier comment il fallait s’y prendre pour saluer Sa Majesté ; si on se jetait à genoux ou ventre à terre ; si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière ; si on léchait la poussière de la salle ; en un mot, quelle était la cérémonie. « L’usage, dit le grand officier, est d’embrasser le roi et de le baiser des deux côtés. » Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté, qui les reçut avec toute la grâce imaginable et qui les pria poliment à souper.

En attendant, on leur fit voir la ville, les édifices publics élevés jusqu’aux nues, les marchés ornés de mille colonnes, les fontaines d’eau pure, les fontaines d’eau rose, celles de liqueurs de canne de sucre, qui coulaient continuellement dans de grandes places, pavées d’une espèce de pierreries qui répandaient une odeur semblable à celle du gérofle et de la cannelle. Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on lui dit qu’il n’y en avait point, et qu’on ne plaidait jamais. Il s’informa s’il y avait des prisons, et on lui dit que non. Ce qui le surprit davantage, et qui lui fit le plus de plaisir, ce fut le palais des sciences, dans lequel il vit une galerie de deux mille pas, toute pleine d’instruments de mathématique et de physique.

Après avoir parcouru, toute l’après-dînée, à peu près la millième partie de la ville, on les ramena chez le roi. Candide se mit à table entre Sa Majesté, son valet Cacambo et plusieurs dames. Jamais on ne fit meilleure chère, et jamais on n’eut plus d’esprit à souper qu’en eut Sa Majesté. Cacambo expliquait les bons mots du roi à Candide, et quoique traduits, ils paraissaient toujours des bons mots. De tout ce qui étonnait Candide, ce n’était pas ce qui l’étonna le moins.

Ils passèrent un mois dans cet hospice. Candide ne cessait de dire à Cacambo : « Il est vrai, mon ami, encore une fois, que le château où je suis né ne vaut pas le pays où nous sommes ; mais enfin Mlle Cunégonde n’y est pas, et vous avez sans doute quelque maîtresse en Europe. Si nous restons ici, nous n’y serons que comme les autres ; au lieu que si nous retournons dans notre monde seulement avec douze moutons chargés de cailloux d’Eldorado, nous serons plus riches que tous les rois ensemble, nous n’aurons plus d’inquisiteurs à craindre, et nous pourrons aisément reprendre Mlle Cunégonde. » Ce discours plut à Cacambo : on aime tant à courir, à se faire valoir chez les siens, à faire parade de ce qu’on a vu dans ses voyages, que les deux heureux résolurent de ne plus l’être et de demander leur congé à Sa Majesté.

« Vous faites une sottise, leur dit le roi ; je sais bien que mon pays est peu de chose ; mais, quand on est passablement quelque part, il faut y rester ; je n’ai pas assurément le droit de retenir des étrangers ; c’est une tyrannie qui n’est ni dans nos mœurs, ni dans nos lois : tous les hommes sont libres ; partez quand vous voudrez. […].

Il donna l’ordre sur-le-champ à ses ingénieurs de faire une machine pour guinder ces deux hommes extraordinaires hors du royaume. Trois mille bons physiciens y travaillèrent; elle fut prête au bout de quinze jours, et ne coûta pas plus de vingt millions de livres sterling, monnaie du pays.

♦ Documents complémentaires :

– Exposition BnF-Gallica : la quête de la société idéale en occident 
– Jean-Bernard Paturet, « Nostalgie du Père « grandiose » dans L’utopie de Thomas More » 
– George Orwell, 1984. Pour télécharger le texte intégral, cliquez ici.
– Sur ce site : Bruno Rigolt, « Modernité et architecture : l’impossible détour » : utile notamment pour comprendre les rapports entre utopie et architecture.

– Méthodologie : les règles importantes de la synthèse